Découverte des volcans du NOA

Départ tranquille pour remonter vers le nord en direction du village de Tilcara situé à 2465m d’altitude. Arrivée dans le village indien de Tilcara, connu pour sa forteresse précolombienne (Pucurá de Tilcara) énigmatique et joliment restaurée. Ce village préhispanique de la civilisation Omaguaca date de plus de 900 ans. Visite du site et des remarquables collections du musée. Nuit à Tilcara.

Transfert en véhicule jusqu’au départ de la randonnée à Pumamarca. Joli trek dans la montagne aux 7 couleurs. Nous passerons un col à 3600m d’altitude. Balade de 6 à 7 heures. Retour à Tilcara le soir.

La journée est consacrée à la quebrada de Humahuaca, large vallée descendant des hauts plateaux boliviens. Encadrée de canyons et montagnes rougeoyantes, cette vallée offre de beaux villages coloniaux aux ruelles pavées et maisons en pisé. Sa beauté et son fort intérêt culturel lui ont permis d'être classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO. Retour à Tilcara en fin de journée.

Départ le matin vers le sud. A Pumamarca, on bifurque en direction du Salar de Salinas Grandes, plus à l’Ouest. Nous roulons jusqu'au salar de salinas Grandes, vaste étendue blanche qui contraste fortement avec le ciel bleu pur. Nous sommes au milieu d’un des plus grands déserts de sel d’Argentine (1200 km2). A Susques, nous descendons vers le sud en direction de San Antonio de los Cobres. Nous nous arrêtons au lieu dit de Jugetaria, au pied du volcan Tuzzgle situé à 4100m d’altitude. Balade possible dans les formations rocheuses. Nous poursuivons la route vers San Antonio de los Cobres en passant par le viaduc de Polvorilla. Nous irons dormir à San Antonio de los Cobres afin de passer une bonne nuit pour revenir le lendemain réaliser l’ascension du Tuzgle.

Départ à 06h00 pour rejoindre le volcan Tuzgle vers 4100m d’altitude (1h30 de piste). Le véhicule peut monter jusqu’à 4800m d’altitude par la piste carrossable qui monte à une ancienne mine L’ascension en elle-même ne présente pas de difficulté technique. Il s’agit tout d’abord de suivre la piste jusqu’à la mine. Elle grimpe régulièrement en zig-zag, ce qui réduit la difficulté. Les bâtiments abandonnés de la mine (sans toit) permettent de s’abriter un peu au niveau des 5000m. La suite est plus délicate car il faut progresser dans les rochers. Avec l’altitude, l’effort peut être dur. Le sommet est enneigé, en été et à l’automne, son ascension peut requérir des crampons. La descente se fait soit par le même chemin, soit par un éboulis. Compter 5 à 6 heures d’ascension et 1h30 à 2h00 de descente.

Départ pour rejoindre le pied du Quewar. Nous remontons vers le village de Santa Rosa de Pastos Grandes (3h00 de route). Montée tranquille tout en suivant le lit de la rivière. Très agréable progression dans une jolie vallée qui remonte vers le Quewar. Puis nous montons à flanc de colline direction Nord-Ouest pour rejoindre le premier campement. Celui-ci est situé sur un lit de sable près d’un lac asséché. Campement à 4540m d’altitude.

Nous poursuivons notre progression dans la vallée tout en suivant le ruisseau qui serpente. Le sentier s’élève peu à peu et la rivière disparaît subitement laissant place aux paysages arides. Le sommet apparaît enfin face à nous. Nous montons à flanc de montagne afin d’établir un deuxième camp sur un promontoire situé à 5200m d’altitude.

Ascension du Quewar et descente au camp I On part à 4h30. On monte progressivement à flanc de montagne dans les cailloux. Puis on bifurque un peu à gauche, plein Ouest pour monter le long d’un couloir enneigé. Après une petite pause à un joli col, nous poursuivons sur les flancs de la montagne sous le sommet. La pente s’est redressée et les derniers efforts sont difficiles pour rejoindre enfin le sommet. Très belle vue méritée depuis le sommet sur les déserts, les salars et les volcans colorés.

Nous descendons à la voiture. Puis, nous prenons la route pour le petit village de San Antonio de los Cobres situé à 3775m d’altitude (2h00 de route).

Jour de repos. Possibilité de prendre le train des nuages jusqu’au viaduc de Polvorilla, La seule présence humaine dans ces zones désertiques est la ligne de chemin de fer du train des nuages. La construction de cette ligne date de 1921. Le but était de rallier le chemin de fer du Chili et de l’Argentine, afin de faciliter le commerce entre les deux pays, et en particulier l’approvisionnement des mineurs chiliens dont le nombre augmentait régulièrement, surtout grâce à la croissance de l’extraction de salpêtre ( sels de nitrate de sodium et potassium). L’euphorie de l’époque conduisit les responsables à calculer qu’en 6 ans les travaux seraient achevés ; la réalité fut tout autre : ce n’est qu’en 1948 que le chemin de fer de Salta rejoindra celui du Chili à Socompa, à 3800m d’altitude. Lutter contre les barrières naturelles fut terrible et la construction du chemin de fer fut un véritable défi pour cette époque. La voie ferrée compte 29 ponts, 21 tunnels, 13 viaducs, deux boucles hélicoïdales (technique ferroviaire pour gravir des pentes fortes) et deux lacets (ou zigzags). http://www.trenalasnubes.com.ar/noroeste_argentino/turismo_salta/es_tren_a_las_nubes_recorrido.aspx Difficile à entretenir, seule une petite partie est en fonctionnement pour les touristes depuis San Antonio de los Cobres ( aller et retour au viaduc du Polvorilla à 4220m).

Après le Salar de Pocitos, nous arrivons à Los Colorados (3 h00 de route), lieu magique, désertique aux couleurs flamboyantes. Jolie randonnée au milieu des formations rocheuses (2 heures). Nous reprenons la route. Après un col situé à 4000m, nous descendons sur le village de Tolar Grande, situé à 3500m d’altitude.

Après Tolar Grande, nous traversons le Salar de Arizaro. Puis la route s’élève sur les contre forts des Andes. Après un col situé à 4500m, nous bifurquons sur la gauche en direction du volcan LLullaillaco. Vue splendide sur ce volcan sacré. Campement protégé des vents en plein désert. En 1999, une expédition « National Geographic » co dirigée par Constanza Ceruti et Johan Reinhrad, spécialiste des civilisations incas, découvrit 3 momies d’enfants sous le sommet de LLullaillaco. http://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-enfants-incas-etaient-drogues-avant-detre-sacrifies Le volcan Llullaillaco fut la scène d’une des cérémonies les plus importantes du calendrier rituel inca, la Capacocha. En 1999, fut découvert sous le sommet de Llullaillaco les momies d’un garçon de 6 ans, d’une fillette de 7 ans et d’une adolescente de 15 ans. C’est devenu un des sites les plus sacrés des Andes. Les ruines situées à 6520m d’altitude constituent le site archéologique le plus haut au monde. Ce lieu est chargé d’histoire et de croyance. Cela en fait un des endroits les plus sacrés des Andes. Dans ces rituels, qui ont uni l'espace sacré avec le temps ancestral, il était coutume d’offrir ce que l’on avait de meilleur afin d’obtenir en retour la bienveillance des dieux. Des changements dans l'ordre politique, les phénomènes naturels ou le cycle agricole pourraient être des événements qui ont motivé la réalisation de ces activités religieuses.

Montée tranquille sur les flancs du volcan. Nous arrivons au camp I, magnifique campement dans un creux, protégé, au pied d’un champs de pénitents.

Montée au camp II. Ce dernier est situé sur un promontoire protégé des vents. Cela forme comme un creux dans lequel se niche le camp.

Nous montons à un petit col au dessus du camp. Puis, montée sur les flancs du volcan. La pente se redresse au fur et à mesure que l’on se rapproche de Portezuelo et la progression se fait au milieu des blocs de rochers. Nous arrivons dans un couloir rocheux entre deux pics (Portezuelo) qui mène aux ruines sacrées à 6550m d’altitude. Cela forme comme un couloir et une porte d’entrée au lieu sacré. Les ruines encore presque intactes sont impressionnantes à cette altitude. De là, la progression est plus facile, en pente douce, jusqu’au sommet qui est très proche. Descente directement dans le pierrier jusqu’aux différents camps. Arrivée en fin de journée au camp de base.

Nous démontons le camp et retournons tranquillement jusqu’au village de Tolar Grande.

Route pour Salta.

Jour de réserve. Visite du musée MAAM, musée archéologique de Haute Montagne.